Entitled “Beyond the Human: éthique animale et relations interespèces en art contemporain,” this session featured talks by Chanelle Lalonde (PhD, McGill) “Listening to Ghosts of Extinction” and by David Duhamel (Master’s, UdeM), “Questionner le spécisme du jardin zoologique : Étude du corpus Espaces sans espèces de Karine Payette.” The session was moderated by Dr. Bénédicte Ramade, lecturer at UdeM.
The sixth and last session took place on Wednesday, March 20th, at 5:30pm at La Guilde, on Sherbrooke West.
Questionner le spécisme du jardin zoologique : Étude du corpus Espaces sans espèces de Karine Payette
david duhamel est présentement étudiant à la maîtrise en histoire de l’art à l’Université de Montréal. Ses recherches s’attardent à la représentation du milieu zoologique dans la série installative Espaces sans espèces de Karine Payette. Portant une attention particulière à la question animale dans le champ des arts visuels, son travail vise à faire la lumière sur la relation qu’entretiennent certains corpus artistiques avec la philosophie antispéciste, l’éthique animale de même qu’avec le véganisme.
Listening to Ghosts of Extinction
Chanelle Lalonde is a PhD candidate in Art History at McGill University. Supervised by Christine Ross and supported by a SSHRC Joseph-Armand Bombardier Canada Doctoral Scholarship, her doctoral research explores contemporary art’s response to climate change and environmental degradation. It more specifically investigates artistic practices that invent deep listening strategies to register ecological loss. Chanelle holds a BFA from the University of Ottawa and an MA in Art History from Concordia University, where her research focused on the community-based practices of artists attending to increasingly threatened bodies of water.
Dr Bénédicte Ramade, chargée de cours à l’UdeM.
Bénédicte Ramade est historienne de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition spécialisée dans les questions environnementales depuis la fin des années 1990. Son ouvrage Vers un art anthropocène. L’art écologique américain pour prototype paru en 2022 aux Presses du réel a été nommé pour le prix Pierre Daix en 2023. À partir de ses recherches sur l’anthropocénisation des savoirs et des pratiques artistiques, elle développe actuellement son expertise sur les émotions du changement climatique dans l’art contemporain.
Elle est chercheure associée à la Chaire CREAT (Université de Montréal), au CELAT et à FIGURA (UQAM) et enseigne dans ces deux universités. Elle est lauréate 2024 du Prix d’excellence en recherche et en recherche-création pour un.e chargé.e de cours de l’UQAM. Elle dirige la programmation du 16e colloque Max et Iris Stern du MAC à Montréal, les 12 et 13 avril 2024, qu’elle a intitulé : Plus-qu’humain, plus-que-nature : au-delà du vivant.
