The Hypothèses team is pleased to invite you to our third session entitled “Collective imaginaries: protestation, participation, et politique du sensible.” It will take place on Wednesday, November 27th at 5:30 pm at La Guilde gallery.
Cette séance propose des conférences de Julia Fortin (maîtrise, Concordia) « Protest Imagery and the Future Imaginary in the #NoDAPL Movement » et de Talitha Motter (doctorat, UdeM) « La participation dans l’espace numérique : une discussion à partir de revues d’art brésiliennes ». Dr. Analays Álvarez Hernández, professeure à UdeM, modérera la séance.
Hypothèses aims to generate healthy and fruitful debates and discussions between researchers beyond institutional markings.
Protest Imagery and the Future Imaginary in the #NoDAPL Movement
Julia Fortin (she/her) is an MA student in Art History at Concordia University and a white-settler based in Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Julia holds a BA with First-Class Honours in Art History from McGill University (2023). Her current research focuses on Indigenous futurisms, protest imagery and pipeline resistance.
In 2016, water protectors of the Standing Rock Sioux Tribe and their allies engaged in nonviolent direct action to stop the construction of the Dakota Access Pipeline (DAPL). These events came to be known as the #NoDAPL movement. A variety of images were created in response to the movement, many of them derived from protests. Julia Fortin argues that the “protest imagery” created in response to the #NoDAPL movement helped water protectors and their allies create a “future imaginary.” A “future imaginary,” as theorized by digital media theorist Dr. Jason Edward Lewis, is, in its most basic definition, a shared vision of the future that motivates change in the present.
La participation dans l’espace numérique : une discussion à partir de revues d’art brésiliennes
Talitha Motter détient un doctorat en histoire de l’art de l’Université de Montréal et est membre du laboratoire Ouvroir d’histoire de l’art et de muséologie numérique de cette même institution. Sa thèse, intitulée « Les réseaux sensibles : une étude des revues d’art numériques au Brésil », vise à comprendre ce qu’il advient des revues d’art numérique au Brésil et leur relation avec l’art actuel, particulièrement à partir de l’analyse d’un corpus de critiques d’art. Depuis 2013, elle contribue à divers projets de réflexion sur l’art actuel, notamment en tant que codirectrice de la revue numérique indépendante Arte ConTexto et comme commissaire d’expositions.
D’après Marcello Vitali-Rosati (2016), l’espace numérique ne se réduit pas aux environnements numériques, mais se traduit par l’espace où nous vivons, par son ensemble inséparable de tout ce qui est réalisé en ligne. En prenant le cas des revues d’art numériques au Brésil, cette communication portera sur les formes de participation que ces publications engagent dans l’espace numérique. Dans ce contexte, le parallèle entre les approches participatives de ces revues et les tendances artistiques développées au Brésil visant à renouveler l’expérience du sensible est frappant.
À ce sujet, Stéphane Huchet (2014) souligne que la « participation » est devenue un véritable « genre » artistique au Brésil. Cela se fait sans nécessairement remettre en question la figure de l’artiste en tant qu’acteur·rice central dans l’agencement de ces expériences, faisant écho au maintien de celle de la « revue d’art » à l’ère du numérique et de son rôle rassembleur dans ce contexte qui prône la participation.
Conférencières
Modération
Analays Álvarez Hernández est historienne de l’art, commissaire d’exposition et professeure agrégée au département d’histoire de l’art, de cinéma et des médias audiovisuels de l’Université de Montréal. Elle s’intéresse à l’art public et à l’art latinx-canadien, ainsi qu’aux espaces d’exposition alternatifs. Álvarez Hernández est notamment l’auteure du chapbook Climbing Aboard: Havana Apartment-Galleries and International Contemporary Art Circuits, paru en 2023 chez ICI Berlin Press. En tant que commissaire d’exposition, elle a organisé des expositions à La Havane, Montréal, Toronto et Rimouski. Elle fait partie de l’équipe de commissaires de la première édition de la Triennale UdeM de la recherche-création (2025).